samedi 12 mars 2011

Tsunami au Japon et alerte à Wallis

Dans la nuit de vendredi à samedi, j'ai été réveillé vers minuit par ma voisine et sa soeur. Elles m'ont prévenu qu'une alerte au tsunami avait été enclenchée après  la vague immense qui avait ravagé le Japon. Celle-ci pouvait éventuellement nous atteindre vers 1 h du matin. Elles m'ont dit que dans un tel cas, il valait mieux aller vers les hauteurs, mais comme ma maison n'est pas en bord en plage et qu'elles allaient également rester à leur domicile, j'ai préféré rester à l'intérieur. Je les ai remerciées puis je suis allé vérifier sur Internet. Il y avait effectivement une alerte orange en cours, et j'ai appris par la suite que beaucoup de maisons en bord de plage avaient été évacuées, ainsi que les ilots en fin d'après-midi. J'ai entendu à un moment donné une sirène, le vent soufflait avec une grande violence. Je suis resté éveillé jusqu'à 2 h du matin, j'ai parcouru un livre et finalement je me suis rendormi.  Le lendemain, l'alerte au tsunami à Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie a été levée, où "aucune vague significative n'a été constatée" à la suite du séisme survenu au large du Japon. Une petite crainte et aucun mal, fort heureusement, pour l'ile.
Depuis, j'observe avec beaucoup d'attention les évènements au Japon. Il existe désormais un sentiment de proximité lié à l'appartenance à l'océan Pacifique, même si le Japon est à des milliers de kilomètres. Le sentiment de compassion est identique à celui que j'aurais pu avoir en métropole, et à celui que vous pouvez avoir en regardant les images du séisme, le plus violent de son histoire. Je suis impressionné par la tranquille résistance du peuple japonais. Le bilan pour une telle catastrophe n'est pas si élevé que cela, le Japon a véritablement développé une capacité de résilience face à ces catatrophes naturelles. Tous les témoignages convergent pour mettre en valeur le sang froid et le calme des japonais, acquis à travers une éducation permanente depuis l'enfance. Dans leur pays, la Nature vient leur rappeler perpétuellement que la tristesse succède à la joie.

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